Protocole à suivre d’après le Monstre de la Nature pour une cérémonie manifeste Contre-Nature

Le monstre de la nature, qui apparait tout vêtu de fleurs artificielles et errant dans les jardins botaniques, se charge de clamer le Manifeste Contre-Nature. Assumer nos gestes est peut-être le premier pas vers une réconciliation de notre état de nature.

La première de cette cérémonie eut lieu le 23 mai 2017 près du métro de la Tour-Maubourg, dans un édifice officiel : l’Ambassade du Chili.

Besoins matériels :

— Capuche Contre-Nature faite avec un collant et des fleurs artificielles.
— Une compilation photographique d’ambivalence et contradictions de l’esthétique
— de la nature exemple : jardin/foret, serre/désert…
— Fleurs en crochet réalisées avec des sacs plastique et assemblées en broche.

Déroulement de la cérémonie :

— Présentation : « Nous sommes réunis ce soir 23 mai 2017 à 19h30 pour la cérémonie du jugement contre nature. Cette nature que l’on appel jardin, parc national, territoire, réchauffement climatique, environnement, écologie, forêt… Nous allons aller contre nature. Non pas pour la détruire mais pour assumer nos gestes et non plus d’un côté la détruire et de l’autre la reconstruire à notre image. »
— Témoignage : Quel expérience avez-vous eut face à la « nature » qui vous a interrogé sur l’existence même de la vraie nature ? Quel moment, objet esthétique vous a semblé être « fake » dans l’endroit censé être de la « nature » et pourquoi ? Le 23 mai 2017, je témoignais mon expérience et recherche avec le Sophora toromiro et l’île Rapa-Nui, avec la présentation de sa nouvelle réintroduction artistique.
— Communion : Contre-Nature. Avec la cagoule du monstre, faire que l’assistance se lève et distribuer les broches de fleurs en crochet plastique. Musique de fond de votre choix.
— La projection du film « Une réintroduction » et de la page web.
— Clamer le manifeste de la « Désynchronisation de la nature ».
— Le Don contre nature : avec la cagoule faire dire à tout le monde debout : « la nature est à tout le monde, utilisons là » avant de les faire assoir. Le jour de la cérémonie il se fit le don d’un Sophora toromiro à V. L. et F. G., membre de l’équipe du Jardin des Serres d’Auteuil. « J’espère qu’après ce moment passé ensemble vous voyagerais différemment. J’espère vous avoir fait voyager « awere », comme dirait Jean Claude Vandame. « Tout n’est pas si vert qu’il n’y parait. »
— Fin : « Vous pouvez aller contre nature ».